Pure
Julianna Baggott
544 pages
J'AI LU
3 octobre 2012
14.90€
4ème de couverture:
Depuis les Détonations qui ont ravagé le monde, Pressia vit avec son grand-père dans les décombres, la cendre et le danger. Demain, elle aura 16 ans, âge où la milice vous enlève pour entraîner les plus forts... ou achever les plus faibles. Pressia n'a plus le choix, elle doit se préparer à fuir. Au loin brille le Dôme : un lieu sécurisé et aseptisé où une petite partie de la population, les Purs, s'est réfugiée avant la catastrophe. Partridge n'a qu'une idée en tête : sortir. Mais comment survivre dans ce monde post-apocalyptique où tout est presque mort ?
L'avis de Julie:
La couverture est plutôt sympa et nous annonce
tout de suite la couleur de l’histoire : noire. Et oui Pure est un genre
de roman que je n’avais pas encore testé et qui m’a bien plu. Pour classer ce
roman j’utiliserai l’expression « dystopie noire » car contrairement
à Promise, La Sélection ou Glitch notre futur ne serait pas le monde idéal mais
un univers beaucoup plus sombre.
L’auteur nous plonge dans un monde apocalyptique
ou seule une minorité a survécu sans séquelle dans le Dôme. Les habitants du
dôme sont formatés pour devenir des citoyens modèles comme Partridge. Jusque-là
tout va plutôt bien. Mais ce qui change dans ce roman ce sont plutôt ceux qui
n’ont pas la chance de faire partie de l’élite. Eux doivent se battre pour se
nourrir, se battre contre la maladie, contre les autorités qui n’ont aucun
scrupule à jouer avec eux. C’est dans ce monde que vit Pressia. Dans son monde
les hommes ont fusionnés avec ceux qu’ils avaient en main lors de la
catastrophe : elle s’en sort plutôt bien avec une poupée en guise
d’avant-bras mais son grand père lui a ventilateur dans la gorge, d’autres ont
leurs enfants dans leur corps ou des oiseaux dans le dos. Ces personnages à la tête
dure et à la détermination incroyable sont la force de ce roman.
Pressia est un personnage incroyable. Elle va
avoir 16 ans, l’âge où les autorités vous enlève pour vous former ou vous
achever. Elle sait qu’elle va devoir abandonner la seule famille qu’il lui
reste, son grand-père et pourtant elle garde espoir jusqu’au bout. C’est un
personnage vraiment intéressant à suivre. Elle est poussée par sa détermination
et on se demande bien ce qui va pouvoir l’arrêter si ce n’est sa mort.
Parallèlement nous suivons aussi Partridge. Lui
est l’opposé de Pressia. Il vit dans le dôme et rêve d’en sortir. Lui aura la
chance d’accomplir ce rêve. Mais il va vite se rendre compte que sa vie
douillette n’était pas si inconfortable que ça.
Leur chemin se croisent et s’entremêlent pour
finir par ne faire plus qu’un.
Le style d’écriture nous emporte dans cet
univers sombre presque parfois trop dur. Le hasard semble prendre une grande
place dans ce roman et nous rappelle que finalement la vie de nos personnages
et la nôtre ne tient qu’à un fil.
J’ai beaucoup aimé Pure car ce roman sait se
distinguer des autres dystopies qui inondent le marché des livres. L’histoire
est plus centrée sur les personnages et par conséquent par leurs émotions, leur
décision que par le monde dans lequel ils évoluent. Pure m’a retournée, m’a
transportée et j’ai adoré.
Ma note : 4.5/5
"Elle veut y rentrer. Il rêve d'en sortir. Qui percera le secret du Dôme?"